Réalisée par l'Institut Fraunhofer de recherche sur les systèmes et l'innovation, l'étude chiffre à plus de 36 milliards d'euros les économies permises par les mesures visant à réduire l'utilisation des technologies de production d'énergie fossiles (charbon, pétrole et gaz) et à 31 milliards d'euros les coûts du programme d'investissements prévu. En moyenne, chaque tonne de CO2 évitée doit permettre d'économiser 26euros. "La protection climatique vaut le coup. Ne pas appliquer à la lettre les décisions de Meseberg, prises en matière de politique climatique et énergétique, conduirait à un gaspillage d'argent", a déclaré le ministre de l'environnement Sigmar Gabriel. Et de rajouter : "Nous donnons ainsi un signal important en vue des négociations internationales de Bali en décembre".
D'après le rapport, la mise en oeuvre réussie de l'ensemble des mesures de ce seul programme doit permettre de réduire de 36% les émissions nationales de CO2 d'ici 2020 (par rapport aux niveaux de 1990), mettant ainsi l'Allemagne sur la bonne voie pour la concrétisation de son objectif climatique (40%). Un exemple que la France ferait bien de suivre !
Le résumé du rapport d'évaluation (en Allemand)
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