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mercredi 21 avril 2010
Le volcan Islandais révèle la fragilité de la mondialisation
Le nuage de cendres islandais n'a qu'un seul précédent macroéconomique : l'attentat terroriste du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.
Dans les deux cas, les conséquences des dommages vont coûter des milliard d'euros. Les bilans du nuage de cendres sont partiels pour l'instant mais une étude de Natixis précise que "313 aéroports ont été fermés et 7 millions de personnes bloquées". L'étude ajoute que le "nombre de vols annulés a été plus important que dans les trois jours qui ont suivi le 11 septembre 2001.
Si on inclut les pertes des aéroports, des hôtels, les jours de travail perdus des voyageurs bloqués, les marchandises périssables, les pièces de rechange non acheminées qui ont engendré des pertes de production, etc., le coût global pour l'Europe atteindra plusieurs milliards d'euros.
Le creux de croissance subi par les transporteurs aériens est d'ores et déjà récupéré par d'autres acteurs économiques. Eurotunnel, qui fonctionne habituellement à 52 % de ses capacités, "tourne aujourd'hui à plein", indique Fabienne Lissak, responsable de la communication. "On est passé de 5000 à 10 000 voitures jour", ajoute-t-elle, en raison du nombre de Britanniques à rapatrier. "Le rail, la route, les autocars, les loueurs de voitures", bénéficient de la carence aérienne, indique Natixis.
Mais la question posée par une telle catastrophe naturelle est son effet "disruptif" sur la mondialisation, à savoir sa capacité à désorganiser une circulation complexe de personnes, de biens et de marchandises. "Le fret aérien ne représente que 5 % du trafic marchandises en volume, mais, en valeur, ces mêmes marchandises pèsent 40 % du trafic mondial", indique M. Mirza.
La volonté de croissance des pays émergents et la volonté de profit des multinationales n'entendent pas remettre en question la mondialisation, malgré la menace de tels phénomènes naturels paralysant les échanges mondiaux.
Pour l'instant, tous ces chocs ont été amortis, et des mécanismes de substitution mis en place. Reste le facteur psychologique. Car la mondialisation, c'est aussi des personnes. "La méfiance des voyageurs envers le transport aérien sera à l'avenir un facteur-clé pour évaluer l'impact économique du nuage", écrit Natixis.
Quelle dose de risque vital et de perturbation dans leurs habitudes les individus sont-ils prêts à accepter pour tenir leur rôle dans la mondialisation telle qu'elle est construite aujourd'hui ? Telle est la question.
Extrait de l'article de François Bostnavaron et Yves Mamou du journal "Le Monde"
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