Ce phénomène de disparition massive des abeilles baptisé « phénomène Marie Céleste » par les Anglais est constaté par l’Association des apiculteurs Allemands. Le diagnostic est le même en Suisse, Autriche, au Portugal, en Grèce…
En France plus de 500 000 ruches ont disparu depuis 1995 et chaque année un millier d’apiculteurs abandonnent leur activité.
Cette diminution globale du cheptel inquiète les spécialistes car 80% des espèces de plantes à fleurs dépendent de la pollinisation par les abeilles, sans elles pratiquement aucun fruit et légumes ne seraient fécondés.
Arrivé sur terre il y a 60 millions d’années, l’Apis Mellifera et indispensable à la vie de l’homme et constitue un excellent indicateur de la qualité de l’écosystème et de la biodiversité.
Les causes de ce « syndrome d’effondrement » sont mal connues et les chercheurs se perdent en conjectures. On sait que les insecticides Gaucho et Régent, désormais interdit en France pour le maïs et le tournesol, avaient des effets négatifs sur les abeilles. Pour pallier a cette interdiction, l’industrie agrochimique à inventé des semences enrobées d’un insecticide qui est censé se répandre dans la plante durant sa croissance. Le pollen des fleurs est donc contaminé et les abeilles le ramènent à la ruche en la polluant ainsi de l’intérieur. Les tentatives de plantes OGM produisant elle-même de l’insecticide sont tout aussi inquiétantes.
Les modifications du paysage rural, la fin des haies et des prairies naturelles, l’extension des monocultures sont autant de facteur qui contribue à l’extinction des butineuses.
Ce phénomène « Marie Céleste » devient de plus en plus inquiétant car comme le disait Albert Einstein « si l’abeille venait à disparaître, l’humanité n’aurait plus que quelques années à vivre… »
D’après l’article du "Monde 2" du 30 juin 2007.
A lire : «L’homme, l’abeille et le miel» Ed. de Borée
4 commentaires:
Je lis dans le n° 11 (juillet-août)du journal "L'Age de Faire" que le responsable du massacre des abeilles aux USA aurait été identifié.
Il s'agirait d'un champignon nommé nosema cerenae. Un antibiotique présent dans la pharmacopée apicole devrait permettre de traiter (allopathiquement) cette maladie rebaptisée nosemose.
Cela dit, une mortalité aussi importante des abeilles pose question.
Si l'utilisation massive des pesticides en agriculture les met en danger, les abeilles sont par ailleurs fragilisées par certaines pratiques apicoles telles que, par exemple, la sélection à outrance sur des critères de productivité.
Jean.
très bon blogva voir le mien www.apibzh.blogspot.com
Bonsoir,
Juste une remarque concernant la photo dans l'article. Cet insecte est bien de la famille Apidae mais c'est un bourdon (Bombus) et non une abeille sociale (Apis Mellifera)
Cdlt
www.lemiel.eu
afollée.... nos petites histoires d'abeille pour les enfants seront sûrement inefficaces vu l'urgence de la situation! Que faire? "Fuir la réalité est plus traumatisant que l'affronter" dit mr Hulot.que faire? Déjà : je vais voter vert! ensuite vous avez une idée! Pourquoi je crois trop Einstein!
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