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dimanche 29 octobre 2006

Le Panga, nouvelle aberration de la mondialisation ?











Peut être avez-vous vu ce drôle de poisson sur les étalages des poissonneries : le Panga. Les poissonniers ont souvent du mal à nous expliquer sa provenance et pourquoi son prix est si peu élevé. Un document de M6, nous éclaire sur le sujet.
Panga signifie force en Morée il est produit à l’échelle industrielle sur le Mékong au Vietnam. Ce poisson se reproduisait difficilement en liberté, car les femelles devaient remonter aux sources du fleuve pour frayer. Comme pour les saumons, la course à la vie était dure et les naissances limitées. Mais le grand génie de l’homme réussi à changer tout ça ! Un chercheur s’est en effet aperçu qu’en injectant aux femelles pleines des hormones recueillies dans de l’urine de femme enceinte séchée cela permettait de déclencher la pontes des alvins. Les femmes enceintes produisent en effet beaucoup d’hormones qu’elles rejettent dans leurs urine, il a suffi donc à ce chercheur de recueillir ces rejets et de les déshydrater pour mettre au point des doses (vendue environ 1€) administrable par injection aux mères Panga. Résultat, les femelles Panga se délestent d’environ 500 000 Alevins par ponte.
L’élevage des poissons se fait ensuite dans de grands parcs sur le Mékong. Leur principale nourriture est une farine importée du Pérou, elle est élaborée à partir de déchets de poissons mélangés à du Manioc, du Soja (OGM ?) et à diverses céréales. Une nourriture bien différente de celle que l'animal absorbe à l'état sauvage, qui vient de l’autre côté de la terre en avion et qui n’offre aucune traçabilité sérieuse. Une fois le gavage terminé, les fermiers n’ont plus qu’à relever leurs filets pour récupérer les fruits de leur élevage. Le poisson sera ensuite découpé en filet par des ouvriers chinois payés à la pièce puis envoyé congelé par avion vers l'Europe. Sachez donc que ce poisson vendu à prix discount est le produit de la mondialisation et de la transgression des lois naturelles, qu’on ne maîtrise pas vraiment leur alimentation et que sa commercialisation à grande échelle est très gourmande en pétrole donc en émission de CO2.


mardi 24 octobre 2006

La mascarade EPR

L'étau se resserre autour d'Areva. A la veille du voyage officiel de Jacques Chirac en Chine, partant pour promouvoir le nucléaire français, la déroute du « flambeau » technologique national EPR se confirme jour après jour, et l'espoir de conquérir le marché chinois semble réduit à peau de chagrin. Pour Greenpeace, ces revers importants font la transparence sur l'imposture que représente le réacteur nucléaire EPR, l'abandon du projet à Flamanville paraissant désormais inéluctable.
On ne compte plus effectivement les défaillances à répétition sur le chantier de construction finlandais de ce nouveau réacteur, bradé à la Finlande pour 3 milliards d'euros, et qui, après un an de travaux accuse un an de retard sur l'agenda. Areva pourrait ainsi perdre plus d'un milliard d'euros selon des dernières sources sur sa première vente.
Le chantier, basé à Olkiluoto connaît de plus, des nouveaux problèmes ces derniers jours : des canalisations du circuit de refroidissement fabriquées en France par Le Creusot ne répondent pas aux spécifications demandées pour les contrôles qualité, et il serait sérieusement envisagé de les fabriquer de nouveau ! Le piédestal nucléaire vacille d'autant plus aujourd'hui, que ce projet EPR s'avèrerait moins sûr et moins performant que prévu selon les propres dires du groupe Areva lui-même. En s'alliant avec le constructeur japonais Mitsubishi Heavy Industries sur la mise au point d'un autre réacteur de génération 3 de puissance plus faible, Areva désavoue clairement la viabilité de son prototype EPR. Selon Anne Lauvergeon, le nouveau réacteur serait plus adapté à la demande des marchés américain et asiatique, et il serait plus sûr, en résistant à l'impact éventuel d'un crash d'avion…
Des propos qui laissent songeur pour l'avenir que nous propose Areva avec le chantier EPR de Flamanville. Frédéric Marillier, chargé de campagne Energie pour Greenpeace France s'en inquiète : « Depuis 3 ans on nous dit que l'EPR est le réacteur de l'avenir, plus sûr, plus économique, voué à un succès international, et qu' il faut en faire un prototype en France. Et maintenant, alors que le chantier finlandais est un désastre, la Présidente d'Areva elle-même, nous explique qu'il faut développer un autre réacteur qui sera plus sûr et plus adapté à la demande internationale. On se moque de qui ? Il nous semble évident que le projet EPR français doit être stoppé immédiatement. »

Un monde nucléaire ? (Vidéo 1min14s)



jeudi 12 octobre 2006

Total, fournisseur officiel de la pauvreté ?

Total, 4éme compagnie pétrolière planétaire, a affiché en 2005 plus de 12 milliards d’euros de bénéfice, 31 % de plus qu’en 2004. « Pour qu’une entreprise soit pérenne, il faut qu’elle fasse des profits » a cherché à justifier son PDG Thierry Desmarets.
Tous les choix de gestion opérés par Total visent à satisfaire exclusivement les appétits financiers de ses actionnaires. Afin d’accroître leurs dividendes tout en allégeant leur fiscalité, le groupe n’a pas hésité à consacrer 3, 5 milliards d’euros en 2005 au rachat d’actions (17 milliards sur quatre ans).
Le PDG de Total s’octroie des hausses de salaires de 10 % par an et émarge à 2,7 millions d’euros annuels. Les allégements d’impôts sur la fortune et les stock-options, décidés par le gouvernement, lui feront gagner plus de 340 000 euros cette année.
Le « tout pour les actionnaires » est payé par le pays. Au premier rang, on trouve les salariés de Total, le salaire moyen dans le groupe a diminué de 8 % en 2005. Total revendique haut et fort son soutien au rallye Paris Dakar très controversé en terre d’Afrique et encore responsable de la mort de deux enfants cette année. Cette entreprise est également responsable de la pollution du littoral africain (golfe de Guinée). Elle est aussi coupable d’entretenir des relations douteuses et intéressées avec des politiciens et des militaires de tous pays (Angola, Gabon, Tchad, Soudan…), et d’offrir l'appui logistique et financier au général Sassou N’Guesso au Congo-Brazzaville, qui pour prendre et asseoir son pouvoir, a commis les crimes les plus odieux, dont 200 000 morts.
En faisant ses affaires en Afrique, et dans une culture de rapport de domination Nord-Sud, de corruption institutionnelle et d’exploitation sociale, Total est en partie responsable de la pauvreté de nombreux pays d’Afrique.
Avec son appétit insatiable d’engranger des bénéfices, Total Fina Elf procède aussi à une exploitation dangereuse et sans conscience de la planète (changement climatique et épuisement des ressources). Non-respect de l’environnement, lobbying contre le développement de ressources énergétiques alternatives et propres, négligence en matière de sécurité... les doléances sont nombreuses.
Nous n’oublierons pas non plus le naufrage et la marée noire de l’Erika, ni l’explosion de l’usine AZF de Toulouse, pour lesquels Total a fui sa responsabilité, responsabilité qu’elle n’assume pas et dont elle ne s’acquitte pas.
Enfin, nous n’oublions pas non plus la collaboration active avec la junte militaire Birmane qui y impose en Asie la plus sanguinaire dictature du monde.
Bref, si Total a un bilan financier exceptionnel cette année, ce n’est pas encore le cas de son bilan humanitaire…





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Et si il était temps d'organiser une vie sans pétrole ?

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mercredi 11 octobre 2006

Une centrale thermosolaire de 50 MW

Alors que désert avance dans cette partie aride du sud de l’Europe, l’Andalousie a su prévoir les enjeux énergétiques à moyen terme : La plus importante centrale thermosolaire d’Europe, et la seconde au monde, sera opérationnelle en 2008 dans la région de Grenade. Elle sera capable de générer une puissance de 50 mégawatts et approvisionnera en électricité 45.000 foyers. Le premier coup de pioche fut célébré en juillet dernier, le chantier avance à grands pas. Les installations (Andasol I) qui se situeront à Aldeire constituent la première phase du projet. Il sera complété dans quelques années par la construction d’une seconde centrale de 50 mégawatts. Une troisième structure présentant les mêmes caractéristiques est également en prévision.
Ce projet suppose un investissement de 260 millions d’euros, la Commission Européenne financera 5 millions d’euros. La centrale s’élèvera sur une superficie de 195 hectares. Elle comptera 625 collecteurs solaires qui occuperont 510.120 mètres carrés de terrain. La technologie utilisée sera celle des collecteurs cylindriques paraboliques du groupe Solar Millenium. Ces collecteurs sont des systèmes de concentration de radiation solaire dotés d’un mécanisme de suivi du soleil, permettant de capter à tout moment les rayons lumineux. Ces récepteurs concentrent les radiations sur des tubes absorbants à l’intérieur desquels circule un fluide caloporteur, en général une huile synthétique, qui s’échauffe jusqu’à 400 degrés. La vapeur alors produite actionne les turbines qui produisent de l’électricité.
Avec la production annuelle de 181,1 millions de kilowatts heure Andasol I prétend contribuer au respect du protocole de Kyoto. La centrale évitera ainsi l’émission dans l’atmosphère de 152.000 tonnes de dioxyde de carbone par an en alimentant le réseau électrique, sans fluctuations ni interruptions.

La première chaussée anti pollution

Un revêtement routier qui absorbe les gaz d'échappement des voitures ? Cela existe. Mais pas depuis très longtemps. « Dinan va, en quelque sorte, nous servir de champ d'expérimentation pour la destruction des NOx », explique Michel Pognant, directeur marketing et recherche d'Eurovia.
Les NOx sont les oxydes d'azote rejetés dans l'air par le trafic routier, responsable, en France, de 75 % de ce type de rejet. En travaillant sur un brevet initialement déposé par Mitsubishi, Eurovia (filiale de Vinci) a eu l'idée d'appliquer à la route une technologie déjà mise en oeuvre dans ses murs antibruit. « En laboratoire, on obtient une destruction de 85 % à 90 % des NOx », affirme Michel Mazé, directeur du centre de recherche de Mérignac. Dans des conditions réelles d'utilisation, il reconnaît volontiers une efficacité moindre, même si « les pics de pollution, précise-t-il, sont écrêtés ».
Concrètement, pour fabriquer ce revêtement routier particulier de 3 à 7 cm d'épaisseur, on incorpore à un enrobé poreux classique un « coulis à base de ciment » contenant du dioxyde de titane (Ti02). Cette pâte remplit les vides de l'enrobé, le Ti02, au contact de l'air, piégeant les NOx.
Il y a de six à huit kilos de TiO2 par mètre carré d'enrobé, ce qui met actuellement son prix deux à trois fois plus cher qu'un enduit routier traditionnel.
Au Japon, la méthode a déjà été appliquée sur des pavés et des trottoirs. Des essais grandeur nature qui ont permis de mesurer une baisse de 60 % de la pollution atmosphérique.
Malheureusement tout n’est pas rose ! La production de dioxyde de titane, largement utilisée dans les peintures (celle des sous-marins, par exemple), voire comme colorant alimentaire, est elle-même polluante.
Un grand groupe mondial comme Huntsman Tioxide, pour produire une partie des 4 millions de tonnes de TiO2 fabriquées chaque année, rejette notamment dans l'air du dioxyde et du monoxyde de carbone, ainsi que des oxydes de soufre et d'azote. Le bilan écologique de cette opération sera-t-il vraiment un progrès pour l’environnement ? Avant tout, pour limiter la pollution, il faudrait mieux apprendre à se passer de la voiture !
Une initiative louable donc mais à suivre...

lundi 9 octobre 2006

Les carburants verts sont ils vert ?

A croire qu'il y a subitement le feu au pot d'échappement. Le groupe de travail sur la filière flexfuel vient à peine de rendre son rapport qu'on ne parle plus que de ça. Thierry Breton, le ministre de l'Economie, a annoncé que le gouvernement mettra en place des pompes à essence verte fournissant du biocarburant dès 2007. De quoi submerger la France de champs de betteraves ou de blé...
Selon le rapport, le volume des exportations de la France en céréales et en sucre de betterave représenterait déjà l'équivalent de «70 % des besoins annuels d'essence pour les voitures particulières».
Avec 85 % d'éthanol mêlé à l'essence, le flexfuel est le carburant le plus vert de tous. Il est une façon polie d'imposer aux pétroliers l'ajout d'éthanol dans leur essence. Car, du fait de la «diésélisation» du parc automobile français, les raffineries sont déjà en surproduction et les pétroliers préféreraient ne pas mélanger leur essence.
En Europe, la directive de 2003 impose un tout petit 5,75 % de biocarburants dans nos réservoirs d'ici à 2010. La France, elle, imposera ce mélange dès 2008, 7 % en 2010, puis 10 % en 2015... Les écologistes doutent du bilan écologique de l'essence verte. Elle permet de moins émettre de gaz à effet de serre, mais la culture intensive de blé, de betteraves ou de colza n'est pas anodine pour l'environnement. Sans compter que le pays ne dispose pas de la surface cultivable nécessaire pour alimenter les réservoirs de 36 millions de véhicules.

mercredi 4 octobre 2006

En protégeant l’ozone on aggrave le réchauffement climatique…

Selon l’Organisation Mondiale de la Météorologie (O.M.M.), le trou dans la couche d’ozone de l’antarctique à atteint un niveau record en septembre 2006. 29 millions de km², 50 fois la France ce trou est en réalité une diminution de l’épaisseur de la couche d’ozone, le bouclier qui nous protège des rayons du soleil.
Les gaz CFC qui grignotent la couche d’ozone sont pourtant interdits depuis 1994 dans les pays riches (ils étaient utilisés comme gaz réfrigérants et aérosols). Mais ils sont toujours autorisés dans les pays en voie de développement pour des raisons économique. En effet, abandonner les CFC obligerai ces pays à investir dans de nouveaux appareils de réfrigération. Les CFC continuent donc de s’échapper vers la stratosphère.
Mais ce n’est pas le seul problème qui inquiète les scientifiques, les CFC ont été remplacés par les HFC, ils n’ont aucun effet sur la couche d’ozone mais ils sont torrides pour le climat ce sont des gaz à effets de serre dont le pouvoir réchauffant et 1000 fois supérieur à celui du CO2.
Voîlà pourquoi en voulant protéger l’ozone on aggrave le réchauffement climatique…

Le rapport de l’OMM : http://www.wmo.int/news/news.html